I.
Le
principe de l’égalité
Lorsqu’on parle de principe de légalité, on fait référence à l’acte
administratif et les décisions prises par l’administration.
Le principe de légalité veut dire, au sens strict, la conformité des
règlements administratifs à la loi, autrement dit si l’acte administratif est
conforme à la loi. Et au sens large, le principe de légalité désigne la
conformité des décisions administratives aux normes supérieures.
Les normes supérieures s’imposent aux normes inférieures.
Quel organisme qui crée ces normes juridique ?
Le pouvoir constituant, pouvoir suprême provenant
du peuple, crée la Constitution.
La soumission de
l’administration au Parlement, c’est-à-dire la conformité de l’acte
administratif à la norme supérieure.
1. Règlement administratif/
Constitution
Le premier rapport de fond. L’administration ne peut prendre des décisions
contraires à la Constitution. La
liberté de l’administration est prévue par l’article 34. Le domaine
législatif est l’intervention de la loi. La loi a une compétence
d’exception, alors que les règlements administratifs a une compétence pour
examiner :
1ère est-ce que les règlements administratifs respectent
l’article 34 de la Constitution ? Est-ce que l’administration ne viole pas
l’article 34 de la Constitution ?
Le Conseil constitutionnel dans sa décision de 16
juillet 1971 : le règlement administratif doit être
conforme à la disposition
constitutionnelle et le préambule. Le préambule
de la Constitution de 1958 fait référence à la Constitution de la 4ème
République. Celle-ci se réfère à deux catégories importantes de principes à
valeur constitutionnelle. Premièrement, ce sont les principes fondamentaux
reconnus par la loi de la République (PFRLR). Deuxièmement, ce sont les
principes politiques, économiques et sociaux particulièrement nécessaire à
notre temps. Tout cela forme c’est qu’on appelle le
bloc de constitutionnalité.
Le conseil constitutionnel est compétent de veiller le respect de la loi à
la Constitution. Et le Conseil d’État est compétent de veiller l’acte
administratif aux normes supérieures.
2. Le règlement et les traités
internationaux
Conseil d’État, Assemblée, 20 octobre 1989, Nicolo : le Conseil d’État
reconnaît la supériorité du traité sur la loi.
Avant 1936, le Conseil d’État n’annule pas les règlements qui sont conforme
à loi inconstitutionnelle. Mais après 1936, il peut, en absence de texte de
loi, contrôler directement à la Constitution.
3.
Règlement
administratif et la loi
La loi organiqueest celle qui, votée par le Parlement, fixe le
fonctionnement des institutions public de l’État, autrement dit la loi
d’application de la Constitution. Elle a en effet trois caractères :
Premièrement, elle est supérieure à la loi ordinaire. Deuxièmement, elle doit être contrôlée par le
Conseil constitutionnel. Troisièmement, elle peut être votée par la majorité
absolue et doit être révisée par la majorité qualifié.
4. Le PGD et le règlement
administratif
Les principes généraux du droit (PGD) sont ceux qui sont tirés de l’esprit
général de la législation. Il est créé par le juge administratif. C’est le
Conseil d’État qui crée le P.G.D. Le P.G.D est inférieur à la loi.Par exemple, un arrêt du Conseil d’État, 26 octobre 1945,
Aramu : le droit de la défense.